Historique des orgues de Plougastel-Daoulas

La période du XVIIème / XVIIIème siècles

Le XVII siècle: l'arrivée d'une grande famille de facteurs d'orgue.

Au cours du XVIIème siècle, la Bretagne était déjà reconnue pour ses orgues tels celles de Quimper, de Fougères (St Sulpice 1447), de Rennes (St Germain en 1532 restauré par Maillard en 1632, l'ancienne cathédrale St Pierre en 1400 et St Sauveur en 1484- 1485).

La réputation de ces instruments était due en partie à la qualité du travail des facteurs d'orgue de l'époque. Parmi eux, se démarque une famille d'origine anglaise: les Dallam. Catholiques fervents, ils s'installèrent en Bretagne et commencèrent à orner les églises bretonnes de prestigieux instruments.

Les Dallam en Bretagne

Thomas Dallam, père, est né en 1575 dans le Nord de l'Angleterre. Sa célébrité s'étend à la suite de la conception de l'orgue du King's College de Cambridge. Son fils, Robert, né en 1602, lui succéda et émigra à la suite de la Guerre Civile. Par la suite il s'installa à Morlaix en 1642 puis conçut les orgues des cathédrales de Quimper et de St Pol-de- Léon. En 1660, il retourna en Angleterre, laissant derrière lui son fils aîné Thomas, Sieur de la Tour. Celui-ci édifia entre 1675 et 1690, les orgues de Guimiliau (1677), Ergué-Gabéric, et Ploujean en Bretagne jusqu'à sa mort en 1705. Il conçut également les buffets de Saint Melaine (Morlaix), Sizun, Pleyben, Rumengol et des cathédrales de Quimper et de Saint-Pol-de Léon. Son frère Robert, quant à lui, construisit l'orgue de Lanvellec.

Plougastel, terre d'asile

En 1695, peu après l'installation des orgues de Pleyben (1688- 1694), Thomas Dallam, fils, s'installa avec sa famille à Plougastel, au village de St Jean. Peu après, commença le montage de l'instrument de l'église Saint Sauveur à Recouvrance (Brest).

Le choix de St Jean comme lieu de vie semblait tout à fait à propos du fait de la proximité de l'Elorn qui de fait, facilitait le transport du matériel par voies fluviales et maritimes. Thomas Dallam vécut à Saint Jean jusqu'en 1702. Il décèdera en 1705 durant un chantier à Guimiliau. Les archives paroissiales nous révèlent que trois enfants de Thomas Dallam et de sa quatrième épouse Jeanne de l'Estang furent baptisés à Plougastel.

	30 mai 1697		Catherine-Jeanne
	25 septembre 1698.	Marie Pétronille 
	09 juin 1701		Yves-Thomas
Apparemment, l'ancienne église de Plougastel (XVIe) ne fut jamais dotée d'un orgue Dallam (d'aucun autre orgue d'ailleurs). Il fallut attendre la fin du XIXème siècle pour voir la première apparition d'un instrument.

La Genèse (1894 - 1944)

Installation des premières orgues


L'église en 1870

En 1870, il fut décidé de construire en lieu et place de la précédente église (détruite en 1869), bien trop petite pour la population d'alors, un nouveau sanctuaire, bien plus vaste. Afin de parfaire l'accomplissement des différents offices religieux, un tel édifice nécessitait des grandes orgues dignes de ce nom.
Pourtant ce furent deux autres instruments bien plus modestes que lui, qui furent choisis pour accompagner les cantiques. Il s'agissait du serpent et de l'ophicléide.
Ce n'est que vingt quatre ans plus tard que l'abbé Illiou, alors curé de la paroisse, décida de faire l'acquisition d'un orgue.

C'est ainsi qu'en décembre 1894, l'église paroissiale fut dotée d'un tout nouvel instrument pour la modique et anecdotique somme de 4.000F. Celui-ci provenait du grand séminaire de Quimper où il avait été installé en 1872 par le facteur d'orgue Jules Heyer.

La maison Claus, de Rennes, remonta l'instrument et demanda 1.000F pour l'opération. Les paroissiens, généreux, offrirent 3.200F pour contribuer à payer les frais.

Par la suite, l'entreprise Debierre de Nantes, pratiqua une restauration en 1900 pour une somme de 2.500F. Puis, en 1932, la maison Beurtin de Nogent le Rotrou intervint sur l'instrument pour la somme de 16.000F. La composition de l'instrument ressemblait, à quelques jeux près à celle de Plougasnou. Il comportait 13 jeux, 2 claviers manuels (grand orgue et récit) de 54 notes (Ut1 à Fa5) et un pédalier de 25 marches (Ut1 à Ut3).

	   Grand Orgue			   Récit (expression à cuiller)
	Bourdon 16'			Bourdon 8'
	Principal 8'			Salicional 8'
	Bourdon 8'			Flûte octaviante 4'
	Viole de gambe 8'		Krumhorn 8'
	Prestant 4'			(en réalité cor anglais)
	Doublette 2'
	Trompette 8'			Pédalier
					Violoncelle 16'
					Trombone 8' (en bois) 
	Combinaisons
      Tirasses récit			Console séparée, l'organiste tournant
      Tirasses Grand Orgue		le dos à l'orgue et regardant l'autel.
      Appel doublette et trompette	Clavier à plaques d'ivoire, clouées.
      Retrait des deux mêmes jeux	Soufflerie manuelle et électrique.
      Accouplement R / G.O

Qui était Jules Heyer?

Né en 1818 en Silésie (Prusse, Pologne actuelle), Jules Heyer quitta tout jeune son pays et participa, sous la direction d'Aristide Cavaillé-Coll, à la reconstruction du grand orgue de la cathédrale de Quimper (1847).

Par la suite, il s'établit à son compte, dans cette même ville. On lui doit la construction des orgues de Lannilis, Lannion, Plouré, Guipavas, Plouzévédé, le Conquet.. Il mourut à Pont l'Abbé en 1900.

Les Acteurs de la musique liturgique de 1909 à 1944

Les organistes de Plougastel- Daoulas

	1909- 1919		Abbé Henri Guillerm 
	1919- 1932		Abbé Yves le Lec
	1932- 1940		Abbé Alain le Burel
	1940- 1944		Abbé François le Got 
				(assisté du jeune François Vergos)

Le "souffleur" des grandes orgues

Si l'orgue fonctionnait déjà grâce à un moteur électrique, il arrivait parfois que des coupures de courant (très fréquentes durant l'occupation) ne forcent l'instrument à se taire. Qu'à cela ne tienne, il ne restait plus qu'à passer en "manuel" et à utiliser les anciens soufflets mécaniques qui étaient toujours opérationnels. Ce travail incombait à Joachim Dily (1887-1954) qui avait l'habitude d'assister à la grand-messe sous la tribune. Dès que l'électricité venait à manquer, "Choassin" gravissait à la hâte, l'escalier en spirale qui accédait aux orgues puis il se mettait à l'ouvrage.

La Guerre et la "mort" des orgues


L'église en 1944

L'année 1944 marque un tournant décisive dans la vie de Plougastel-Daoulas. En effet, après des années d'occupation allemande, la situation semble évoluer progressivement avec l'arrivée des Américains. L'armée d'occupation sentant ses positions se fragiliser, commence une série de manoeuvres de replis en direction des côtes. Le 22 août 1944, le bourg devient la cible des bombardements alliés. De nombreux édifices sont touchés et plus particulièrement l'église dont le clocher est soupçonné de servir de poste d'observation. Le 24 août, celui-ci subit un premier assaut et c'est le lendemain, le 25 août 1944 qu'il s'écroule totalement entraînant dans sa chute les orgues et la tribune. Ce jour funeste marque le début de 15 ans de silence et de réflexion avant la naissance d'un nouvel instrument.

La période d'après guerre (1944- 1959)

Quinze ans d'attentes et de tractations

Après le fameux mois d'août 1944, où la libération progressive de la région commençait à poindre, mais hélas, laissait derrière elle de nombreuses destructions, dont les orgues paroissiales, une seule idée semblait s'esquisser: reconstruire, reconstruire à tout prix sur les ruines d'un passé traumatisant. A cet effet, une somme fut allouée par le Ministère de la Reconstruction au titre des dommages de guerre. Cependant, toute reconstruction nécessite l'établissement de priorités et légitimement, le sort des orgues paroissiales n'était pas à l'ordre du jour. Aussi fallut-il attendre près de quinze ans pour que résonne à nouveau le chant d'un nouvel instrument.

Durant cette période d'attente, les paroissiens s'organisèrent et un lieu de culte fut aménagé sur le placître de l'église; il s'agissait de la fameuse "baraque" où bons nombres de mariages, enterrements, et messe eurent lieu le temps de reconstruire le sanctuaire. Les offices étaient accompagnés à cette époque, à l'harmonium "Kasriel". (Celui-ci est toujours en état de fonctionnement et est toujours utilisé pour les répétitions de la chorale paroissiale).

Parallèlement à cela, de nombreux projets et devis concernant la conception de nouvelles orgues fleurirent de partout, au gré d'une riche correspondance épistolaire entre facteurs d'orgue, municipalités, clergés et organistes de Plougastel. Néanmoins, les débuts furent ralentis substantiellement par la conjoncture d'après guerre. C'est ainsi que dans un courrier datant du 3 mai 1945, l'entreprise Bouvet, en charge de l'entretien des anciennes orgues, précise qu' "au sujet de l'orgue de Plougastel, il est impossible, tant que la situation actuelle ne sera pas éclaircie, de construire des orgues, les électrodes et les câbles qui sont nécessaires sont introuvables en France et habituellement sont fournis par l'Amérique.".

Pour autant, le projet de construction d'un nouvel instrument fut mis en adjudication et plusieurs consultations eurent lieu. En 1955, l'éminent compositeur-organiste, Maître Maurice Duruflé fut notamment sollicité afin d'élaborer un plan de registration pour un orgue de 23 jeux, à deux claviers manuels et un pédalier de 32 notes. D'esprit symphonique, ce plan proposait une palette intéressante de fonds de 8'. Ceci répondait au goût du Maître pour la richesse des couleurs sonores et par conséquent, faisait de ces orgues un instrument correspondant aussi bien au répertoire instrumental qu'à l'accompagnement des offices.

De plus, divers entreprises comme les manufactures Bouvet-Renaud, Sévère, Gonzalez et Hermann furent sollicités pour présenter un devis.

Commença, alors, une longue suite de procédures toutes plus complexes les unes que les autres car elles mêlaient à la fois souci musical et pragmatisme financier de la part des différents payeurs. L'histoire des nouvelles orgues de Plougastel ne faisait que commencer.

Au mois d'août 1955, lors d'une réunion entre le Maire, le curé et François Vergos pour "discuter de l'installation des orgues à l'église, en remplacement de celles qui avaient été détruites lors de la libération", le Maire précisa qu' "il y aura lieu de s'entendre aussi à ce sujet avec le M.R.U." et que "de toute façon, la commune devrait avoir le droit à une subvention, mais la commande exigera un délai de trois ans avant d'être satisfaite".

Le choix du projet "Hermann"

Un an plus tard, dans un devis datant du 10 avril 1956, Jean Hermann (facteur d'orgue à Paris) proposait la conception d' "un orgue de 21 jeux répartis sur 2 claviers de 56 notes et 1 pédalier de 32 notes" (librement inspiré des propositions de Maurice Duruflé).

Monsieur Hermann avait à son actif la restauration des orgues de Quimper, de la basilique de Paray le Monial, celle des Augustines de Pont-l'Abbé et de Notre Dame de Paris. Par conséquent, la construction d'un nouvel instrument à Plougastel-Daoulas par les soins d'un facteur d'orgue au tel palmarès, semblait augurer du meilleur.

Les particularités du nouvel instrument étaient, entre autres, d'avoir une console placée derrière le maître-autel, au coeur de l'assemblée et d'être directement reliée au buffet placé en tribune, quelques mètres plus haut, par connexions électriques. De plus, l'orgue était actionné par un système électro-pneumatique.

Ainsi, le projet proposé par M Hermann fut officiellement accepté. Mais ce n'est que trois ans plus tard, en avril 1959, que le facteur d'orgue et son équipe débutèrent les travaux d'installation de l'instrument dans l'église paroissiale nouvellement reconstruite. A ce propos, le numéro du 20 mai 1959 du quotidien Ouest France se fait écho des dernières nouvelles concernant les derniers aménagements du sanctuaire.

On notera, avec intérêt, la conclusion enthousiaste de l'auteur, qui, malgré son étonnement face à la conception moderne et quelque peu déroutante de l'instrument, achève son article en écrivant que: "Plougastel possédera là un merveilleux instrument qui ajoutera à la beauté des offices".

Mise en service des nouvelles orgues (1959 - 1970)

L'inauguration

Le dimanche 11 octobre 1959 à 15 heures, furent officiellement inaugurées les grandes orgues de Plougastel lors d'une célébration présidée par Monseigneur Favé, évêque auxiliaire de Quimper et Léon. Le récital d'inauguration fut donné par Monsieur Gérard Pondaven, alors titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Quimper, ainsi que par la manécanterie des petits chanteurs de St Renan et la chorale paroissiale de Plougastel-Daoulas. A noter que lors de cet après-midi, le nouveau chemin de croix, oeuvre de M des Abbayes, fut également inauguré. La presse d'alors commenta l'événement par ces quelques mots:

"Un programme de choix exécuté par un organiste de talent [sur un] merveilleux instrument."

De nouveaux problèmes techniques

Les orgues de l'église fonctionnèrent donc pendant une dizaine d'années au rythme des offices religieux. Pourtant, vers la fin des années soixante, le "merveilleux instrument" commença à donner des signes de faiblesse au niveau essentiellement de la mécanique comme le sommier pneumatique et les transmissions électriques ainsi que les contacts à la console. En effet, ceux-ci étaient en bronze et non en argent, ce qui semble paradoxal dans une région humide où l'oxydation a tôt fait de produire son effet. Le facteur d'orgue Jean Renaud, alors en charge de la maintenance des orgues depuis le décès de M Hermann, soulignait en 1973, non sans un certain humour: "Je visite cet orgue une fois par an depuis 1967, mais en réalité, il fonctionne presque toujours aussi mal après ma visite." Celui-ci de rajouter que "la fabrication de cet orgue a été un prototype qui n'a jamais fonctionné et qui, malgré un certain nombre de réparations, ne pourra jamais donner satisfaction.".

Devant une telle situation, une décision urgente devait être prise concernant l'avenir de l'instrument. Visiblement, une restauration sérieuse de la mécanique devait être entreprise. En conséquence, les autorités civiles et religieuses ainsi que les organistes durent à nouveau se remettre à l'ouvrage pour sauver les orgues de Plougastel "en perdition." De nombreuses questions se posèrent alors. Tout d'abord le problème du choix du facteur d'orgue qui entreprendrait le nouveau chantier, mais également celui du financement des travaux. Or il faut savoir que depuis la construction de 1959, les orgues étaient la propriété de la commune, le clergé n'en étant que l'affectataire. En somme, une nouvelle étape de la vie des orgues de Plougastel, débutait et promettait d'être encore bien longue.

La restauration de l'orgue (1970 - 1980)

Les années 70

La construction ou la restauration d'un orgue n'est guère chose facile. En effet, de nombreuses démarches doivent être effectuées sur un plan culturel, esthétique, cultuel, administratif et bien entendu, financier. Ce fut pour ainsi dire, la principale préoccupation durant la période 70 - 80 en ce qui concerne les orgues. Courriers après courriers, devis après devis sans oublier les nombreuses réunions, les choses semblaient prendre forme avec difficulté et non sans une certaine lenteur. Entre temps, M Hermann décéda et l'entretien de l'instrument moribond fut confié à la maison Renaud-Bouvet de Nantes.

Ainsi, de nouveau, des devis furent élaborés par les maisons Renaud-Bouvet en 1972, puis par Yves Sévère en 1974. Tous deux insistèrent sur le fait que l'instrument actuel était en très mauvais état et nécessitait une restauration complète. Il fallait désormais réunir les acteurs locaux et élargis, recréer une dynamique autour des orgues afin de permettre leur "renaissance".

C'est ainsi que dans un article du Télégramme du 27 décembre 1976, le compte-rendu du conseil municipal du 22 décembre 1976 aborde au titre des questions diverses celle de la "demande d'inscription à un programme subventionné du ministère des affaires culturelles pour le projet de restauration des orgues de l'église paroissiale". A partir de cette période s'enchaînent réunions et devis.

Les orgues devaient donc être restaurées durant l'année 1978. Ce ne fut pas le cas. En effet, lors d'une séance du Conseil Municipal en février 1979, le financement des travaux est remis en question de par le retrait de la subvention du ministère de la culture et de l'environnement. A l'époque, les conseillers considéraient qu'un simple dépoussiérage suffisait! Tout semblait à reprendre.

Les années 80

Ce n'est qu'en 1982 que le projet sembla reprendre de l'intérêt. Cette fois-ci, ce fut l'association des "Amis du Patrimoine" qui reprit le flambeau. La Maison Renaud gardait le marché. Le projet de composition de l'instrument se présentait ainsi:

24 jeux répartis sur 2 claviers manuels (mécaniques) de 56 notes, 1 clavier de pédales de 32 notes. Console en tribune, et buffet composé par les tuyaux de flûte 16' et de salicional.

	   Grand Orgue			    Récit

	 1. Bourdon 16'			 9. Voix céleste 8'
	 2. Montre 8'			10. Principal 8'
	 3. Bourdon 8'			11. Cor de nuit 8'
	 4. Prestant 4'			12. Flûte douce 4'
	 5. Flûte 4'			13. Nasard 2' 2 - 2/3
	 6. Doublette 2'		14. Quarte  2'
	 7. Plein jeu 4 rangs		15. Tierce 1' 1/ 3 
	 8. Cromorne 8'			    Cornet 
	16. Cymbale 4 rangs
					17. Trompette 8'
					18. Clairon 4'
					19. Hautbois 8'

	    Pédalier	
	20. Flûte 16'
	21. Flûte 16'
	22. Flûte 16'
	23. Soubasse 16'
	24. Bombarde 16'

	Tirasses G.O  
	Tirasses Récit
	Copula unisson
	Tirasse tutti
	Tirasse tremblant
	Tirasse de combinaison
Malheureusement, seul le grand orgue et le pédalier furent conçus dans la première tranche.

Inauguration des nouvelles orgues

Le dimanche 21 octobre 1984 à 16 heures fut inaugurée la première tranche des orgues. A cette occasion, l' "Association des Amis de l'Orgue" créée la même année, organisa un concert de chants bretons, bombarde et orgue. "Des solistes réputés tels que Loïck le Griguer à l'orgue, Bernard Pichard à la bombarde et la chanteuse Anne Auffret", donnèrent un programme de musique bretonne avec la participation de la chorale paroissiale. Selon l'article de Ouest France datant du 23 octobre 1984: "Plus de 150 spectateurs, dont le maire André Kervella ont suivi l'événement".

Quelques témoignages d'après concert sur les orgues.

"Il faut ouvrir les portes de l'église pour faire apprécier l'orgue aux gens de la commune.".

					Mme Elizabeth Schumacher
	(vice- présidente des "Amis de l'Orgue" et directrice de la
	 chorale paroissiale).

"L'orgue reste l'instrument de prédilection de la musique sacrée et à ce titre, il fait partie intégrante du patrimoine"

					Loick le Griguer
	(organiste de la basilique Notre Dame de bon secours à Guimgamp).
Depuis lors, les orgues ont rempli leur rôle liturgique chaque dimanche et durant les mariages et funérailles. De plus, des concerts ont été régulièrement donnés comme le concert spirituel du mercredi 25 juillet 1984 avec les petits chanteurs de Sainte Croix de Neuilly, le 5 mai 1985 avec Michel Boëdec (organiste à Rennes) et d'autres musiciens.

La restauration du récit (1995-1998)

En 1997, Monsieur Bernard Hurvy, facteur d'orgue à la Chapelle sur Erdre à Nantes, est sollicité afin d'achever la deuxième tranche des travaux (récit).

Le 21 décembre 1997, un devis fut proposé, suivi d'un complément pour l'édification de la boite expressive. Le marché fut accepté et les travaux commencèrent sur la période 1997- 1998.

Concert d'inauguration

C'est le dimanche 4 avril 1999, à 17 heures, qu'eut lieu le concert d'inauguration de la deuxième tranche des travaux. Au programme: Michel Boëdec à l'orgue, Andrea Ar Gouilh au chant, Pol et Hervé Quefféléant à la harpe celtique et Jean-Pierre Tanguy à la bombarde pour un récital de chants et de mélodies de Bretagne. Le concert fut un réel succès. Le public put en effet se rendre compte des nouvelles possibilités de l'instrument.

Les Amis de l'orgue de la Presqu'île de Plougastel-Daoulas.
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